Une garantie pour le lecteur
Lors de la phase de recherche et de documentation qui précède toujours le début de l’écriture, je note soigneusement mes sources (livres, revues, sites Internet...) afin de pouvoir les transmettre au dessinateur. Rien ne vaut un document authentique pour servir de modèle : un dessin d’imagination ne sera jamais plus efficace, plus réaliste, que celui reproduit d’après une photo originale.
Je suis très attaché au caractère réaliste de chacun des récits que j’ai pu écrire. C’est pour moi la meilleure garantie de le rendre intéressant car je le crois plus crédible sous cette forme. J’ai plaisir à essayer de dérouter le lecteur en lui brouillant les frontières entre la réalité et la fiction.
Une limite parfois contraignante
Ce souci de réalisme est une constante qui limite mes centres d’intérêt car je suis incapable d’apprécier un livre, une BD, un film, si je ne crois pas à ce qui est raconté. Tout comme j’ai besoin de puiser mon inspiration aux sources de faits bien réels. C’est pourquoi écrire un ouvrage de science fiction me semble par exemple au-dessus de mes forces, ou plutôt que cela relèverait de la « corvée » car je ne pourrais pas réellement y croire moi-même. Ce sont pour ces mêmes raisons que je n’arrive pas à « accrocher » (à de rarissimes exceptions près) avec un livre de ce genre ou une BD de style héroic-fantasy. Ceci est également la cause de ma préférence pour des dessinateurs au style assez réaliste, qui sont les plus à même de servir au mieux mes histoires.