Une mission qui s’annonçait impossible...
Chaque album de la série du Commando K met en scène une mission particulièrement délicate à mener. Pour Kris et Karim, bien sûr, mais encore plus pour leur scénariste. Car il s’agit souvent de mettre au point deux options très différentes : l’officielle, définie par leur supérieurs, et l’autre, celle qui sera improvisée sur le terrain. Dans les deux cas, il s’agit qu’elles soient l’une et l’autre plausibles et parfaitement crédibles quant à leur réussite. Dans l’un des épisodes qui se situe en 1945 et qui met en scène quatre sous-marins allemands de la dernière génération, les fameux type XXI, j’ai cru que j’avais mis la barre trop haut en établissant des données sur un environnement défensif qui semblait ne pouvoir être qu’à la portée d’un Superman... J’ai bien cru que je n’arriverai pas à trouver le bon moyen de réduire correctement tous ces maudits engins à l’impuissance.
La nécessité de recourir aux spécialistes...
Quand on connait le titre prévu pour cet album - Les quatre U-Boot de l’Apocalypse - on comprend bien qu’il n’était pas question pour moi de baisser les bras ! Le sort de la guerre (sur le papier) en dépendait... J’ai donc recherché de l’aide, c’était vital pour l’avenir de l’Europe. J’ai pu ainsi bénéficier des conseils d’un sous-marinier retraité qui a navigué à bord du Roland Morillot un ancien U-Boot allemand type XXI (l’ex U-2518) récupéré par la Marine Nationale française après guerre. La solution, brillante je dois dire, a été trouvé après de nombreuses heures de réflexions intenses et de discussions acharnées. Et tant pis si je déflore en partie le sujet pour les futurs lecteurs, mais je me dois de dire que je suis fier d’avoir contribué à empêcher que le sort des armes ne tourne en faveur du Reich dans cette histoire...